Outre les dispositions extérieures, cette dernière  implique deux attitudes intérieures :

Être attentif

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Nous observons et écoutons à travers notre représentation du monde d'une part. D'autre part, nous écoutons souvent pour répondre et non pour comprendre. S'agit-il de faire fi de notre compréhension du monde ? Faut-il silence garder afin de permettre une libre association d'idées?L'empressement quotidien et la structuration de notre esprit, nous rendent peu disponibles à comprendre. Ce phénomène est source de beaucoup de solitude et de conflit.

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Je ne sais s'il est possible de faire abstraction de notre compréhension du monde dans notre écoute et observation. Le choix entre garder silence ou répondre ne nous éclaire pas sur l'écoute.

En revanche, je crois possible de créer un espace-temps  pour faire silence en soi et se disposer à comprendre avant d'esquisser une réponse.

Porter intérêt

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Par ailleurs, nos idées ou pensées sont rarement abouties. Car notre entendement est toujours parcellaire et sans cesse en mouvement face à la complexité du réel.

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Écouter implique cette démarche active de porter intérêt à la pensée de l'autre dans  sa singularité et ainsi lui permettre de poursuivre sa formulation et son élaboration. Et peut-être même de lui créer un espace pour cela. ​

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