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Quand
je réalise
que je suis,

que mon Ego, libéré de toutes les qualifications fondées sur le temps et l'espace, coïncide avec ce que je suis au fond de moi,

quelle place demeure pour quelque désir, quelque crainte que ce soit ?

Pour une complétude à venir quelconque ?

Quand j'ai réalisé le mystère de mon être en la divine filiation, mon passage pascal du non-être et du contre-être (péché) à la vie éternelle (i.e. de toujours et pour toujours) au sein du Père, quelle place demeure-t-il pour le désir, sinon 

le désir essentiel d'être ce que je suis.

Dom Henri Le Saux

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